Commençons par le commencement...

Publié le par Mathilde

...c'est à dire, le voyage jusqu'à Cape Town, qui a été l'occasion d'un premier dépaysement.

Déjà, l'escale à Doha : une immense oasis dans le désert, que j'ai d'abord découverte de nuit, puisqu'on a atterri vers 5h du matin. Imaginez une nuée de points lumineux qui permettent de dessiner les contours de la ville qui se détache du désert et de la mer. Puis en s'approchant, on aperçoit le centre ville et ses immenses gratte-ciels. Le temps que l'avion se pose, qu'on rejoigne le terminal des correspondances en navette avant de faire le chemin inverse pour reprendre l'avion, il faisait plein jour et déjà très chaud (tout ça en 1h30 à peine). Donc j'ai pu apercevoir la ville de jour aussi, et c'est tout aussi impressionnant. Elle a été construite de toute pièce sur le désert, et on peut le voir déjà à l'aéroport où tout endroit qui n'est pas bétonné laisse apparaître des rochers et du sable, sans une pointe de vert. Les buildings qui se détachent au loin tranchent totalement avec les alentours de l'aéroport, très populaires. Entre ces quartiers et l'aéroport, des murs très hauts ou des no man's land entre deux grillages barbelés donnent l'impression qu'on veut protéger le voyageur occidental en transit.

Il était ensuite temps de prendre l'avion direction Cape Town via Johannesburg. On a d'abord survolé le désert de la péninsule arabique, avec ses dunes de sable, puis le continent africain : des plaines à pertes de vue, avec parfois des parcelles cultivées mais quasiment aucune trace d'habitation et encore moins de villes. A l'approche de Johannesburg, qui constitue une immense métropole avec Soweto (le township de Johannesburg) et Pretoria (la capitale administrative) notamment, cela change radicalement. Des maisons à perte de vue. Ce qui a le plus attiré mon attention, et que j'ai aussi observé à Cape Town, c'est que les villes africaines sont très étalées : très peu de bâtiments hauts (beaucoup plus de maisons que d'immeubles) mais des superficies inimaginables. Et elles sont très colorées : beaucoup de maisons ont des toits rouges et sont peintes de couleurs vives ce qui donne un beau patchwork.

Le vol de Johannesburg à Cape Town m'a permis d'apercevoir les paysages sud-africains et leurs nombreuses zones de rochers rouges. Enfin l'arrivée à Cape Town est totalement saisissante. Entre régions montagneuses et océans d'un bleu profond qui se détachent au loin (car oui, il y a deux océans au Cap : Atlantique et Indien), végétation luxuriante et zones plus arides, les contrastes sont nombreux et le survol de la ville, en offre un premier aperçu qui donne envie de s'y plonger au plus vite et qui nous montre que, malgré toutes les embûches qui se sont dressées devant nous mais qui sont désormais derrière nous (ah ! L'obtention du visa, je m'en souviendrai !), on a bien fait de décider de partir au Cap.

Alors j'espère que vous êtes prêts à me suivre à distance dans cette grande aventure et à découvrir les multiples facettes de ce pays au fil de mes découvertes.

Bonne lecture !

Commençons par le commencement...

Je n'ai pas pris de photos depuis l'avion, mais quand même une photo depuis le tarmac de Doha pour accompagner ce premier article.

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M
Moi je suis prêtttttttttttttttteeeeeeeeeeeeee<br /> (et Simon lit derrière mon épaule d'un oeil attentif ; tu as deux followers puissants, ne les déçois pas !)
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