Knysna et Plettenberg Bay

Pour la plupart des français, Knysna (le K ne se prononce pas), c'est ça :

Mais en fait, derrière ce nom désormais fameux se cache une cité balnéaire. La Coupe du Monde de football est quand même dans les mémoires des habitants, comme nous l'a fièrement mentionné le serveur du restaurant. Bon, les voyages organisés ayant une certaine cadence à tenir (malgré l' « African time » cher aux locaux), nous nous y sommes arrêtés seulement pour manger. A peine le temps de profiter du waterfront, tout ce qu'il y a de plus touristique et occidental, alors que la ville se trouve au bord d'un lagon que j'aurais bien aimé découvrir de plus près. Un endroit où il faudra revenir, again !

Les collines au delà de la ville accueillent des townships qui s'étalent de tous les côtés, et dans l'un d'eux, une communauté rastafari (la plus grande d'Afrique) où nous avons été reçus (dans de larges volutes de cannabis) pour découvrir leur vie, leur religion, leurs pratiques et assister à un concert de reggae. Malgré la grande pauvreté qui y règne, les townships semblent très bien structurés et organisés. Les seuls bâtiments « en dur » sont souvent l'église et le magasin. Notre minibus a été ralenti à plusieurs reprises par les vaches, chèvres et cochons sur les bords et au milieu des routes.

Direction ensuite Plettenberg Bay, une autre cité balnéaire à un vingtaine de kilomètres de Knysna, tout aussi connue pour accueillir de nombreux touristes sud-africains. Encore une fois, on n'a pas vu la ville en elle-même, mais le panorama que l'on avait depuis la terrasse de l'auberge de jeunesse était sublime. Pour l'atteindre il faut emprunter une piste très chaotique, mais ça vaut le coup. Là bas, on était presque seuls au monde, dominant les alentours, un lac en contre-bas, l'océan en fond. Et le coucher de soleil (qu'il ne faut pas rater, tellement il est rapide) ne faisait que rendre cette vue plus magique encore !